O Evangelho não espera

A atualidade do Vaticano II

“A defesa do Vaticano II, que se considerava ameaçado, levantou muitíssimos protestos altamente legítimos. Importante seria que a comunidade católica conhecesse os grandes ensinamentos do Concílio, cuja recepção apenas começou”.

Essa é a opinião do teólogo francês Jean Rigal, publicada no jornal La Croix, em 25.07.2009, e reproduzida, em português, por IHU On-Line de 30.07.2009

 

L’actualité de Vatican II

Est-il encore trop tôt pour proposer des réflexions approfondies sur les questions qui viennent de secouer durement l’Église catholique ? On peut, quoi qu’il en soit, relever d’ores et déjà quelques points majeurs qui ont retenu l’attention d’un grand nombre de personnes, appartenant ou non à cette Église.

Ce qui frappe, au premier abord, c’est l’écart – ou plutôt le fossé – qui semble s’instaurer entre l’institution ecclésiale, spécialement la hiérarchie romaine, et une grande partie de la société contemporaine, du moins en Occident. On a dit qu’il s’agissait d’un problème de communication, on a parlé de « dysfonctionnement », on a accusé le déferlement médiatique. Certes, tout cela doit être pris en considération. Mais, sans doute, apparaît quelque chose de bien plus profond, qui est de l’ordre du rapport entre la communauté ecclésiale et le monde de ce temps. Un seul exemple, éloquent : il ne suffit plus que le pape parle pour qu’on l’écoute. Cette époque est révolue.

En réalité, ce qui est en question c’est ce « dialogue mutuel » dont parlait Vatican II. « Tout ce que nous avons dit, déclare le Concile, sur la dignité de la personne humaine, sur la communauté des hommes, sur le sens profond de l’activité humaine, constitue le fondement du rapport qui existe entre l’Église et le monde, et la base du dialogue mutuel » (Gaudium et spes n. 40). La nécessité de ce dialogue repose d’abord sur trois fondements d’ordre sociologique, éthique, profondément humain. Cela interroge, déplace, stimule le statut de la parole de l’Église dans le monde contemporain. Toute position d’extériorité et de surplomb est désavouée. C’est le mode de présence de l’Église à notre société qui est en jeu et interpellé.

Un autre aspect a été fréquemment relevé : l’exercice de la collégialité épiscopale. Il n’est pas rare d’entendre dire qu’elle est devenue un « mythe ». Alors que Vatican II s’était efforcé d’inscrire la collégialité épiscopale à l’intérieur et au service de la communion de l’Église et des Églises locales, ce « lien » des évêques au service de la mission universelle semble trop souvent oublié. On l’a bien perçu dernièrement dans les décisions prises par le seul Centre romain. L’idée de « collégialité » était déjà une idée-force dans les écrits de saint Cyprien (IIIe siècle). Mais par la suite, elle a quasiment disparu au profit d’une autorité centralisatrice, où des motivations subtiles de « pouvoir » au service du bien de l’Église ne sont pas absentes. Il est urgent que la collégialité épiscopale retrouve sa véritable place et toute sa place dans l’animation et la mission de l’Église, surtout lorsqu’il s’agit de décisions « importantes ».

Une troisième dimension liée à ces événements a été soulignée : les réactions d’un grand nombre de catholiques et de beaucoup d’autres, sans doute, avec des sensibilités fort différentes et pour des motivations très diverses, sinon opposées. C’est l’un des aspects les plus positifs de ce qui vient d’arriver. En réalité, Vatican II a restauré une vieille notion disparue au cours des siècles : celle du « sens de la foi » du peuple chrétien, c’est-à-dire du « sens évangélique » de l’ensemble des baptisés exercé dans la communion de l’Église. « Le sens chrétien », mis en valeur à six reprises par Vatican II, n’est pas souvent contesté dans son principe, mais son application demeure difficile et même ne parvient guère à s’imposer. On pourrait s’interroger, à ce sujet, sur la réception faite à l’encyclique Humanæ vitæ (1968), concernant la régulation des naissances. Bien évidemment, l’exercice du « sens de la foi » demande information, réflexion et débat. C’est ainsi que, récemment, la défense de Vatican II, que l’on jugeait menacé, a soulevé nombre de protestations fort légitimes. Encore faudrait-il que la communauté catholique connaisse les grands enseignements du Concile dont la réception est à peine commencée. Maints diocèses ont entrepris une formation dans ce sens.

Plusieurs des questions soulevées, ces derniers temps, touchent la morale sexuelle. On connaît la discrétion de Vatican II sur ce sujet : le pape Paul VI s’était réservé d’intervenir en ce domaine. Aujourd’hui, la notion de « loi naturelle » revient en force. Son caractère universel et sa dimension profondément humaine sont soulignés. Mais cette notion demande approfondissement, et la notion même de « nature » appelle de nouvelles recherches. Plus immédiatement, pour beaucoup de personnes, ce sont la nouveauté et la complexité des questions et des situations qui posent problème : corps médical, malades atteints du sida, vie de couple, situation de détresse… On l’a bien vu avec « l’affaire de Recife ». La morale des purs principes conduit à des décisions légalistes qui semblent incompatibles avec l’annonce d’une « Bonne Nouvelle ». Une parole « doctrinaire » a peu de chances d’être prise en compte.

Qu’il me soit permis, enfin, de dire quelques mots sur la contribution des théologiens à la réflexion d’ensemble du corps ecclésial. Des théologiens allemands se sont exprimés collectivement sur les événements en question. Cela ne s’est pas produit en France. On peut le regretter, car les théologiens ont à exercer une vocation particulière pour le peuple de Dieu, sans esprit de polémique, humblement, au service de tous. Il faudrait pour cela en prendre les moyens, mais qui en aura l’initiative, sous des modalités à définir ?

C’est le service de l’Évangile qui est d’abord en cause dans ces quelques réflexions, et non l’opinion de tel ou tel chrétien en particulier quelle que soit l’importance de ses responsabilités. Car l’Évangile n’attend pas.

 

Quem é Jean Rigal e quais são suas obras?

Pertence à diocese de Rodez, França, e é teólogo especialista em problemas da Igreja. Foi professor de eclesiologia por 25 anos na faculdade de teologia de Toulouse. Entre suas últimas obras, Ces questions qui remuent les croyants (Lethielleux, 2011) e Une foi en tranhumance (Desclée 2009).

Jean Rigal, né en 1929, prêtre du diocèse de Rodez, est un théologien spécialiste des questions relatives à l’Église. Professeur d’ecclésiologie pendant vingt-cinq ans à la faculté de théologie de Toulouse, il a animé de multiples sessions en France et en différents pays. Il est l’auteur de nombreux articles et d’une quinzaine d’ouvrages.

Karl Rahner e o legado de sua obra teológica

Karl Rahner e a ruptura do Vaticano II

Este é o tema de capa da edição 297 da Revista IHU On-Line, de 15/6/2009.

Diz o Editorial:

Desde o Concílio do Vaticano II, realizado há mais de 40 anos, a Igreja traçou novas perspectivas, renovou-se, marcou sua entrada oficial na modernidade. A construção desse novo paradigma contou com a participação de um dos teólogos mais importantes do século XX, Karl Rahner. Por ocasião do centenário de nascimento de Karl Rahner, em 2004, o Instituto Humanitas Unisinos — IHU promoveu o Simpósio Internacional sobre Teologia Pública. Agora, quando se celebra o 25º ano do falecimento do teólogo alemão, a revista IHU On-Line debate o legado da sua obra teológica, que marcou a trajetória da Igreja. Contribuem nesta edição Rosino Gibellini, diretor da renomada coleção Biblioteca de Teologia Contemporânea, editada pela Editora Queriniana, de Brescia, Itália, John Milbank, professor do Departamento de Teologia e Estudos Religiosos da Universidade de Nottingham, no Reino Unido, o teólogo Aeron Riches, seu assistente, Albert Raffelt, professor honorário de Teologia dogmática em Freiburg, Érico João Hammes, professor de Teologia da Pontifica Universidade Católica do Rio Grande do Sul (UFRGS), João Batista Libânio, docente na Faculdade Jesuíta de Filosofia e Teologia, Mário de França Miranda, professor na Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro (PUC-Rio), e Heidi Russell, professora da Loyola University, em Chicago e integrante da Karl Rahner Society.

As entrevistas:

  • Albert Raffelt: Rahner e a inovação do pensamento teológicoKarl Rahner: 1904-1984
  • Rosino Gibellini: O primeiro teólogo católico moderno
  • John Milbank e Aeron Riches: Rahner “comprometeu a comunicação da fé”
  • Érico João Hammes: “Cristianismo e Igreja adquiriram feições muito plurais, mas encolhem rapidamente em vários continentes”
  • João Batista Libânio: Rahner e a entrada da Igreja na modernidade
  • Mário de França Miranda: Um teólogo da modernidade
  • Heidi Russell: A teologia de Rahner como paradigma

Leia Mais:
Karl Rahner Society

SOTER 2009: Religião, Ciência e Tecnologia


“O 22º Congresso Anual da SOTER investigará o tema Religião, Ciência e Tecnologia, e ocorrerá do dia 6 a 9 de julho de 2009, na Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (PUC Minas), em Belo Horizonte- MG (…) O Congresso deste ano de 2009 pretende retomar o tema do ano anterior (“Sustentabilidade da Vida e Espiritualidade”) numa perspectiva mais ampla, servindo-nos de pesquisadores gabaritados que nos auxiliem a equacionar os reais desafios e prospectivas que influenciam reciprocamente os termos em questão: a experiência religiosa e sua pretensão de compreender e salvar o mundo, a lógica científica e sua contribuição às vezes aliada, às vezes adversária do pensamento religioso, e a tecnologia com sua ambivalente oferta de ajuda à humanidade e ao planeta. Um atrativo a mais para essa discussão serão as comemorações em 2009 do bicentenário de nascimento do naturalista inglês Charles R. Darwin e o sesquicentenário da publicação de seu livro A Origem das Espécies, que lançou a público a teoria da evolução, proposta um ano antes por ele e Alfred R. Wallace (…) Vivemos numa época paradoxal, em que o avanço tecnológico e o consequente esfriamento de certas práticas e convicções religiosas “convivem” lado a lado com neofundamentalismos de toda espécie. As comemorações, em 2009, dos 150 anos de “A origem das espécies” de Darwin certamente aguçarão essa discussão: de um lado, religiões que insistem em substituir o papel da ciência; de outro, cientistas adentrando ingenuamente o domínio da espiritualidade e do imaginário religioso. Ao se propor a investigar as relações entre religião, ciência e tecnologia, o 22º Congresso Anual da Soter pretende abordar um tema tão delicado quanto atual, que interessa não somente a religiosos mas também a filósofos, cientistas e todos aqueles que se preocupam em proporcionar às futuras gerações um lugar de convívio mais habitável entre as sociedades e a própria vida de nosso planeta” (Informações retiradas do site do Congresso SOTER 2009)

Programação

06 de julho
15h00 – Reunião da Diretoria
16h00 – Reunião com os Conselheiros Regionais

19h30 – Abertura Solene com Dom Walmor Oliveira de Azevedo – Arcebispo Metropolitano de Belo Horizonte e Prof. João Francisco de Abreu (Pró-Reitor de Pesquisa e Pós-Graduação da PUC Minas)

20h00 – Palestra “Religião, Ciência e Tecnologia” – Eduardo Rodriguez da Cruz – PUC-SP

07 de julho
08h30 – Humanismo, Ciência e Tecnologia – Luís Pinguelli Rosa (UFRJ)
10h30 – Abordagem teológica – Márcio Fabri dos Anjos e Fernando Altemeyer Jr.

14h00 – GTs/Comunicações:
1. Filosofia da Religião
2. Religião e Educação: Ensino Religioso
3. A Bíblia e suas leituras: orante, literária, popular e científica
4. Teologia, Universidade e Sociedade
5. Literatura, Arte e Religião
6. Gênero e Religião
7. Teologias Reformadas

16h30 – Reuniões das Regionais

19h30 – Panorama Teológico Contemporâneo: desafios Norte/Sul: Peter Casarella – DePaul University, Chicago, EUA

8 de julho
08h30 – Mito, religião e ciência: articulação de saberes – Hilton Japiassu
10h30 – Abordagem teológica: Joseph Comblin e Ivone Gebara

14h00 – GTs/Comunicações:
1. Religiões de ascendência africana e indígena
2. Cristianismo: história e contemporaneidade
3. Novos Movimentos Religiosos
4. Religião, ciência e tecnologia
5. Ciência, religião e pluralismo
6. Religião, Economia e Política
7. Interculturalidade
8. Desafios da Mística para a Teologia Contemporânea

18h00 – Assembleia da SOTER

20h00 – Espiritualidade e Confraternização

9 de julho
08h30 – Ciência e religiões na sua pretensão de salvar o planeta – Evaristo E. de Miranda
10h30 – Abordagem teológica: Eva Ap. Rezende de Moraes (PUC-Rio) e Luiz Carlos Susin (PUC-RS)
14h00 – Religião, Fé e Ciência: Recuperar a Esperança – João Batista Libânio (FAJE)

16h00 – Encerramento

Para informações mais detalhadas, visite o site do Congresso SOTER 2009

A Teologia e as crises atuais

Há uma entrevista feita por IHU On-Line com Luiz Carlos Susin sobre o III Fórum Mundial de Teologia e Libertação que merece ser lida.

 

A mudança de eixo da humanidade. O III Fórum Mundial Teologia e Libertação

Recém encerrado, o III Fórum Mundial de Teologia e Libertação reuniu centenas de teólogos e teólogas de todo o mundo, em Belém do Pará, para discutir o tema “Água, Terra, Teologia para outro Mundo possível”. E agora, além das avaliações, surgem também as várias perspectivas e possibilidades que o debate semeou.

Em entrevista especial concedida por telefone à IHU On-Line, o secretário-geral do Fórum, o doutor em Teologia e frei capuchinho Luiz Carlos Susin, ainda no clima do encontro, comenta alguns traços gerais mais marcantes desses cinco dias na cidade de Belém, entre os dias 21 a 25 de janeiro.

Para Susin, um dos objetivos alcançados foi o de “desafiar a teologia a integrar a ecologia, a questão do meio ambiente, da biodiversidade na pauta da teologia”, de forma ecumênica. Quanto à convivência ecumênica do Fórum, destaca, ela já é bastante natural. Mas reconhece que ainda existe uma dívida com a área ortodoxa. E afirma que o modelo do Fórum não está superado, pois o encontro “tem que ser mesmo um espaço aberto para as novidades em termos de experiências, de novos caminhos […] numa espécie de vitrine, de feira, de troca”. “Não se pode exigir do Fórum mais do que ele pode dar”, resume.

Susin cursou mestrado e doutorado em Teologia na Pontifícia Universidade Gregoriana de Roma, Itália. Leciona na PUC-RS e na Escola Superior de Teologia e Espiritualidade Franciscana (ESTEF), em Porto Alegre. É autor de inúmeras obras, entre as quais citamos “Teologia para outro mundo possível” (Paulinas, 2006).

Confira a entrevista.

IHU On-Line – Qual a avaliação geral do III Fórum de Teologia e Libertação e das principais conferências?

Luis Carlos Susin – Em uma avaliação muito geral ainda, nós podemos sublinhar dois pontos que são destaques e ganhos que nós tivemos. O primeiro é sobre a forma, a dinâmica do Fórum, enquanto proposta de ser Fórum. Desde o primeiro Fórum em 2005, em Porto Alegre, passando pelo segundo em 2007 em Nairóbi, e agora a realização deste terceiro, nós percebemos que ele adquiriu mais fisionomia de Fórum, com múltiplas atividades, múltiplas propostas, formas diferentes, não apenas acadêmicas, não apenas conferências e discussão de idéias, mas também outras iniciativas que os grupos tomaram. Percebemos, então, uma convergência de maneiras de se passar adiante o debate e a conscientização, que dão mais fisionomia de Fórum. Nós tivemos muito mais oficinas. Houve uma multiplicação: passou do dobro a oferta de oficinas em relação ao último Fórum. E tivemos um Café Teológico com grandes possibilidades de exposições, de shows, em que alguns grupos puderam se apresentar com as suas tendas. Quanto ao conteúdo, nós conseguimos, realmente, focar o horizonte que tínhamos, de desafiar a teologia a integrar a ecologia, a questão do meio ambiente, da biodiversidade, enfim, de toda essa questão que hoje ocupa a humanidade, de uma maneira urgente, na pauta da teologia.

IHU On-Line – Quais foram os principais temas debatidos durante o encontro?

Luis Carlos Susin – Nós tivemos, em primeiro lugar, a questão da crise da humanidade, crise axial, alguns chamaram de mudança de eixo da humanidade, que vai além da sua história como a conhecemos, seja por razões de globalização, seja pela crise do modelo, de tal maneira que vamos nos obrigar a fazer uma grande mudança no modo de vida, do que talvez nós nem tenhamos total consciência. Nós só estamos recebendo os primeiros sinais. Isso capitalizou as discussões e os debates.

IHU On-Line – Que conceitos ou pensamentos de fronteira se destacaram no encontro? Por onde a teologia mundial mais avança em termos de pesquisa?

Luis Carlos Susin – Acho que se deveria pensar nisso pelo avesso. Ou seja, onde a teologia sente que ainda há muita lacuna. O que avançou muito foi o que se poderia chamar de pré-teológico, a visão de ordem mais sociológica, filosófica, antropológica, política inclusive, da relação da humanidade com o meio ambiente. Agora, quando se tratou realmente de fazer um debate teológico, o que nós, como teólogos e teólogas, percebemos é que a maioria de nós ainda não se apropria – e também porque não existe muito à disposição – de categorias e de uma linguagem que sejam suficientemente rápidas, claras, flexíveis, fluentes, para poder teologizar, para poder fazer teologia com essas questões. Significa que nós não temos ainda os nossos materiais muito bem afinados, e essa é uma pauta de futuro. Acho que – se há um ganho em termos de perspectiva do Fórum, mas que é um desafio muito grande e importante – vamos ter que trabalhar pela frente o que chamamos de epistemologia, a linguagem para poder corresponder a isso. Nós temos alguns ensaios sobre isso. Há teólogos como [Jürgen] Moltmann [1], o próprio Leonardo Boff [2], que têm trabalhado isso, mas percebemos muitas lacunas nessa área.

IHU On-Line – O Fórum Social Mundial (FSM) que começou hoje (ontem), também em Belém do Pará, coloca o Brasil em foco no sentido da atenção ao território amazônico. Quais foram as perspectivas levantadas pelo Fórum de Teologia com relação ao cuidado da água e da terra do planeta?

Luis Carlos Susin – Falando em termos de uma memória do que aconteceu no Fórum, poderíamos apontar para a intervenção da senadora Marina Silva, que foi a nossa ministra do Meio Ambiente, que realmente levantou o público todo com a sua fala, porque ela tem, com muita naturalidade, uma propriedade, inclusive bíblica – no sentido de que ela tem muito conhecimento da Palavra de Deus, dos Evangelhos e da Bíblia em geral –, para se situar e para interpretar a sua própria luta política pela Amazônia. Ao mesmo tempo, ela nos deixou muito clara a relação da Amazônia com o planeta e também a necessidade de que todos tenhamos, internacionalmente, responsabilidade pela Amazônia. Porque, de um ponto de vista da história e da geografia deste momento, temos que ultrapassar fronteiras nacionais para podermos dar conta dessa questão.

IHU On-Line – Como as recentes medidas de Bento XVI, como a censura ao teólogo jesuíta Roger Haight e a retirada da excomunhão aos quatro bispos lefebvrianos, repercutiram no Fórum de Teologia?

Luis Carlos Susin – Como o Fórum é ecumênico mesmo, seriamente ecumênico – desde o início ele se estruturou no diálogo entre teólogos e teólogas não só de diferentes continentes, mas também de diferentes denominações –, fizemos uma espécie de acordo entre nós de que as igrejas não deveriam ser o foco central do Fórum, porque ele se destina para o diálogo com a sociedade mais ampla. Então, no próprio Fórum, na temática, na programação etc., evitamos discutir esse tipo de assunto. Agora, é claro que pelos corredores, digamos assim, isso também surge. Porque, em última análise, todos temos raízes em comunidades eclesiais, todos temos uma comunidade de fé, uma igreja, e é evidente que a Igreja Católica tem uma importância muito grande nesse conjunto. Então, nós ficamos constrangidos – essa é a palavra. Os outros teólogos e teólogas olham de fora, de longe, com um certo sentimento de coleguismo, de fraternidade. E nós sofremos com esse tipo de coisa, porque, com o ensaio, o debate, a liberdade de pesquisar, de poder experimentar novas linguagens e de ter o estímulo e a confiança, nós sempre temos uma espécie de espada de Dâmocles [3] sobre a cabeça. Por outro lado, percebemos que é até uma questão biográfica do Papa essa tendência a fazer retornar tudo o que é conservador na Europa, porque deve ser uma convicção dele de que é por aí que as coisas podem ser salvas.

IHU On-Line – Emir Sader, recentemente, criticou o FSM afirmando que o encontro se esvaziou, resumindo-se a uma crítica do neoliberalismo, sem propostas e sem conexão com as mudanças sociais. Fazendo um paralelo com a teologia, como o senhor avalia o formato “Fórum de Teologia e Libertação”?

Luis Carlos Susin – Nós estamos em contínua avaliação e vamos continuar agora avaliando por um certo período. Não temos ainda muita clareza sobre isso, mas, de qualquer forma, esse Fórum está superando algumas das instituições que tinham se criado na década de 80 para dar um horizonte maior, por exemplo às organizações que fazem parte do Comitê Organizador desse Fórum, como a Associação Ecumênica de Teólogos e Teólogas do Terceiro Mundo. Até a forma de se chamar – “Teólogos e Teólogas do Terceiro Mundo” – já é inadequada hoje em razão da geopolítica que nós temos. Então, o Fórum está aberto para o mundo assim como ele é.

Eu não concordo com o Emir Sader. Eu concordo mais com o Francisco Whitaker, que o Fórum tem que ser mesmo um espaço aberto para as novidades em termos de experiências, de novos caminhos que se vão traçando em comunidades locais, regionais, para que isso apareça numa espécie de vitrine, de feira, de troca. E essa é a função. Também não se pode exigir do Fórum mais do que ele pode dar. Nesse sentido, o Fórum Mundial de Teologia também pode dar alguma coisa, e é uma espécie de troca de experiências, de maior conhecimento entre todo o mundo das diversas partes, para ouvir linguagens diferentes e, sobretudo, inspirar a pauta da teologia nos próximos tempos. Se nós, por exemplo, aqui em Belém, escutamos bem o que aconteceu nesse Fórum, precisamos ter uma pauta que leve a sério essa urgência, essa lacuna, essa necessidade de trabalhar a nossa linguagem para conectá-la com o que está acontecendo na biodiversidade hoje.

IHU On-Line – Como esteve marcado o diálogo inter-religioso no Fórum, tendo-se em conta um tema tão caro e tão cheio de simbologia a todas as culturas e religiões como a terra e a água?

Luis Carlos Susin – Tem coisas que vão acontecendo mais ao natural. Nós tínhamos, em um certo tempo, a necessidade de cuidar para que houvesse uma boa representação de teólogos e teólogas, no sentido de gênero, homens e mulheres nas mesas, nas presidências etc. Ainda havia aquela tendência de termos muito do patriarcalismo que nos assombra, e acabávamos nos traindo, porque às vezes havia mesas somente de homens e poucas mulheres, até porque as mulheres estavam começando a entrar no espaço da teologia. Hoje, por exemplo, essa preocupação desapareceu. Nem nos interrogamos mais, porque naturalmente aparecem os nomes das pessoas com uma equidade bastante natural entre homens e mulheres. A mesma coisa aconteceu na área da representação de denominações diferentes, de pessoas de diferentes igrejas. Houve um tempo em que tínhamos que nos preocupar que não fossem só católicos, já que os católicos são de uma igreja maior e têm bastantes teólogos e teólogas; ou só luteranos, que entre nós também têm uma boa representação na área de teologia. Nós temos ainda uma dívida com a área ortodoxa. Nós não estamos conseguindo uma boa ligação com essa área. Mas, sobretudo dos três continentes – África, Ásia e América Latina – a representação ecumênica já começa a ser bastante natural. Escolhemos as pessoas pelo que elas são, e elas já vêm aparecendo das diferentes igrejas.

IHU On-Line – Qual a contribuição do Fórum com relação à paz, especialmente neste momento de graves conflitos no Oriente Médio, muitos deles causados por questões religiosas?

Luis Carlos Susin – Neste ano, nós não tivemos, como foco muito explícito, essa questão da guerra, sobretudo com tintas de fundamentalismo religioso. Isso aconteceu na África, há dois anos, quando trabalhamos “Espiritualidade para um Outro Mundo Possível”. E a espiritualidade, nesse caso, era um campo vasto para apresentar as presenças de diferentes tradições religiosas – não só igrejas. O Brasil e esta região, aqui em Belém, não se explicam sem uma interação muito sincrética. Então, naturalmente, nos momentos de oração, nós tivemos pessoas de tradição indígena, que fizeram as suas orações e invocaram a divindade, o Grande Espírito, na forma como o indígena tem na sua tradição; tivemos pessoas dos cultos afro-brasileiros, que também estão misturados com o indígena, são os chamados “encantados”, e também fizeram a sua oração, deram a sua palavra.

E o que percebemos é que eles têm vontade de conviver pacífica e cordialmente com as outras pessoas que estavam lá presentes. E até nos comoveram, porque disseram que estavam vendo com os seus olhos aquilo que os seus antepassados sonharam e não puderam ver, que um dia estariam ao lado de um bispo sem precisar corar de vergonha, sem precisar se esconder. Agora, lá em Nairóbi, no Quênia, há dois anos, tivemos que fazer isso com um certo cuidado, porque as tensões entre certas tradições são mais fortes por causa da mistura de política com religião. E exatamente por isso é que nos comoveu o fato de que havia lá, por exemplo, grupos de mulheres do sul do Sudão e do norte do Quênia que são muçulmanas, cristãs e de religião tradicional africana, que são grupos de convivência, grupos para dançar e rezar juntas e convivem como forma de contrapor-se àquela tendência política de usar a religião para sacralizar a sua violência.

IHU On-Line – Como o Fórum avalia uma suposta “virada à esquerda” em nível internacional, com a recente posse de Barack Obama, além dos demais presidentes latino-americanos? Em que isso contribui nas lutas sociais e cristãs por um mundo mais justo?

Luis Carlos Susin – A expressão “virada à esquerda” não foi usada, porque essa questão de direita e esquerda é uma forma também já problemática e inadequada para a atual geopolítica. Mas vamos dizer que seja isso. Ao menos, é uma saída de um conservadorismo neoliberal e dos interesses do mercado para uma retomada da política como possibilidade de dar orientação e guiar um pouco mais o mercado. É o mínimo que se pode ver no horizonte, até pela crise atual do mercado livre. Nós tivemos esse choque do ano passado para cá, e claro que isso foi às vezes nomeado, assim como foi nomeado o fortalecimento de uma tendência de política de governo mais popular, como foi agora o caso da América Latina, e se acrescentou o caso do Paraguai, com o Fernando Lugo – que, aliás, era membro de uma das instituições do Comitê Organizador do nosso Fórum. Então pode-se imaginar a importância que isso adquire. Mas o nome que foi mais citado foi Barack Obama, porque nós tivemos diversas intervenções de teólogos e teólogas norte-americanos, e também de outras partes, que têm uma esperança de que agora se consiga criar um pequeno desvio para o lado contrário daquele para onde havia ido a política de Bush.

Notas:

1. Jürgen Moltmann (1926-) é professor emérito de Teologia da Faculdade Evangélica da Universidade de Tübingen, na Alemanha. Um dos mais importantes teólogos vivos da atualidade. Foi um dos inspiradores da Teologia Política nos anos 1960 e influenciou a Teologia da Libertação. [voltar ao texto]

2. Leonardo Boff (1938-) é um teólogo brasileiro. Foi um dos criadores da Teologia da Libertação e, em 1984, em razão de suas teses a ela ligadas e apresentadas no livro “Igreja: carisma e poder – ensaios de eclesiologia militante” (Vozes, 1982), foi submetido a um processo pela ex-Inquisição em Roma. Em 1985, foi condenado a um ano de “silêncio obsequioso” e deposto de todas as suas funções. Dada a pressão mundial sobre o Vaticano, retornou a elas em 1986. Em 1992, sendo outra vez pressionado com novo “silêncio obsequioso” pelas autoridades de Roma, renunciou às suas atividades de padre. Continuou como teólogo da libertação, escritor e assessor das comunidades eclesiais de base e de movimentos sociais. É autor de mais de 60 livros nas áreas de teologia, espiritualidade, filosofia, antropologia e mística. [voltar ao texto]

3. Dâmocles é uma personagem de um mito. A anedota aparentemente figurou na história perdida da Sicília por Timaeus de Tauromenium (356-260 a.C.). Dâmocles era um cortesão bastante bajulador na corte de Dionísio I de Siracusa, um tirano do século 4 a.C. Ele dizia que Dionísio era verdadeiramente afortunado por seu poder e autoridade. Dionísio ofereceu-se, então, para trocar de lugar com ele por um dia, para que ele também pudesse sentir o gosto de toda esta sorte e o preço que se paga pelo poder. À noite, um banquete foi realizado, e Dâmocles adorou ser servido como um rei. Somente ao fim da refeição olhou para cima e percebeu uma espada afiada suspensa por um único fio de rabo de cavalo, diretamente sobre sua cabeça. Com isso, o invejoso cortesão entendeu a precariedade do poder real.

A entrevista foi publicada em 28/01/2009.

Teólogos defendem agenda verde

Teólogos defendem agenda verde para igrejas

Reunidos nesta capital desde a quarta-feira, 21, teólogas e teólogos e identificados com teologias contextuais encerraram a terceira edição deste ciclo de debates ouvindo três “visões globais” do Fórum Mundial de Teologia e Libertação (FMTL).

Mercy Odudoye, de Gana, Felix Wilfred, da Índia, e Guillermo Kerber, do Uruguai, trouxeram abordagens objetivas acerca da urgência da adoção de uma “agenda verde” para dentro das igrejas e do meio acadêmico teológico.

“Trabalhamos com ecologia e nos declaramos pós- modernos. O hinduísmo tem lidado há milênios com as mesmas categorias, considerando os aspectos éticos da compreensão holística de nosso papel no mundo”, afirmou Felix Wilfred, apontando para a ironia de que outras religiões e até esferas seculares chamarem igrejas cristãs a um engajamento em torno de questões ecológicas.

Na verdade, essa preocupação sempre esteve presente no seio da teologia cristã, embora soterrada sob tradição e sectarismos. “Nosso senso de justiça transcende nossa visão sectária da ciência, do mundo e da espiritualidade’, sentenciou.

As observações do teólogo indiano fizeram eco à primeira apresentação do painel, na qual Mercy Odudoye apontou para o aspecto da unidade visível da Criação de Deus. “A Terra e as pessoas são fruto do mesmo ato criador de Deus. A vida é forte e frágil ao mesmo tempo, tanto para a natureza como para as pessoas”, afirmou.
Responsável no Conselho Mundial de Igrejas (CMI) pelo programa que lida com o tema da mudança climática, Guillermo Kerber ofereceu uma análise sistemática do mesmo a partir da centralidade da justiça na Bíblia.

Partindo da clareza quase uníssona de dados científicos acerca da realidade das mudanças climáticas, Kerber frisou que elas também trazem em seu bojo dimensões política, econômica e social que, em última análise, têm a ver com a justiça. “O ‘kairós’ dos refugiados climáticos pode ser resumido no seu direito, a saber, à justiça e à reparação”.

O FMTL foi encerrado com um momento religioso baseado nos elementos terra, fogo, água e ar, mas ainda se desdobra dentro da programação do Fórum Social Mundial, através de uma oficina na Tenda da Coalizão Ecumênica, que avalia a caminhada do FMTL desde 2005.

Fonte: ALC – 26 de janeiro de 2009

Water, Earth, Theology for another possible World

Teólogos afirmam necessidade de todos se comprometerem para salvar o planeta – Notícias da CNBB: 23/01/2009 17:00:00
“O trilho entre a vida e a morte deve ser navegado através da escolha moral humana”. A afirmação é do professor da Universidade de KwaZulu, na África do Sul, o teólogo Steve de Gruchy. Ao abordar o tema “Espiritualidade e ética na agenda da sustentabilidade”, nesta sexta-feira, durante o III Fórum Mundial de Teologia e Libertação (FMTL), que acontece em Belém (PA) desde o dia 21, Gruchy partiu de três fatos que ocorrem em seu país: o sistema de balde na coleta de esgoto cloacal, a denúncia feita pelo cientista Anthony Turton sobre o mau gerencialmente da água pelo Governo da África do Sul e o surto de cólera em seu país (…) A pastora batista estadunidense, Emile Townes, também falou sobre o tema deste terceiro dia do Fórum Mundial de Teologia e Libertação. Partindo do relato da criação segundo o livro do Gênesis, Townes chamou a atenção para o cuidado que se deve ter com a criação. “Desenvolvemos uma doutrina muito alta sobre o pecado e ainda não sobre o desenvolvimento. Desconsideramos a criação como boa e, frequentemente, a vemos como algo que usamos e não vai acabar”, observou. “Agora, com as reservas se esgotando sem que sejam restauradas, vemos a criação gemendo e lutando pelo que fazemos contra ela”…

Ex-ministra Marina Silva fala aos participantes do Fórum de Teologia – Notícias da CNBB: 25/01/2009 11:40:00
A senadora Marina Silva, ex-ministra do Meio Ambiente, participou na noite de ontem, em Belém, do III Fórum Mundial de Teologia e Libertação, e foi ovacionada pelos participantes durante toda sua apresentação. Convidada para falar sobre a Amazônia, a senadora condenou a devastação da floresta e os projetos que não têm como base a sustentabilidade. “A Amazônia é Amazônia porque é sustentada por uma cultura e um jeito de fazer”, disse a ex-ministra. Para Marina Silva, a atual crise por que passam as grandes potências econômicas não é apenas econômica, mas “civilizatória” e tem como causa a busca desenfreada pelo lucro que não respeita a natureza…

FMTL: Dom Azcona reafirma denúncias contra os direitos humanos – Notícias da CNBB: 25/01/2009 12:41:10
Destaque na mídia nacional por causa das denúncias contra os direitos humanos no estado do Pará, o bispo da Prelazia de Marajó (PA), dom José Luís Azcona Hermoso, participou de uma mesa redonda, na sexta-feira, 23, dentro da programação do III Fórum Mundial de Teologia e Libertação, que termina hoje, em Belém, no Centro Cultural do Pará Tancredo Neves (Centur). O evento começou no dia 21 e reúne mais de 700 pessoas que debatem o tema “Terra, Água e Teologia, por um outro mundo possível”. Ameaçado de morte juntamente com outros dois bispos e mais de 200 lideranças no Estado do Pará, dom Azcona lançou um desafio ao Fórum: “fazer um manifesto mundial a ser entregue às autoridades para chamar a atenção sobre a gravidade do problema na região”…

CNBB e Conic realizam Fórum das Águas em Belém – Notícias da CNBB: 25/01/2009 13:35:27
A capital paraense já respira o clima do Fórum Social Mundial (FSM) [veja, abaixo, Leia Mais] com as inúmeras atividades que acontecem na esteira deste grande evento antes mesmo de sua abertura na próxima terça-feira, 27. Um destes acontecimentos é o Fórum Ecumênico das Águas que a Conferência Nacional dos Bispos do Brasil (CNBB) e o Conselho Nacional de Igrejas Cristãs do Brasil (Conic) realizarão nesta segunda-feira, 26, na Universidade da Amazônia, em Belém. “O Fórum será um amplo encontro e espaço de reflexão espiritual, social, cultural e econômica sobre a água em suas múltiplas dimensões”, esclarecem os organizadores. “Vozes de diferentes países pretendem mostrar as múltiplas faces de um problema crescente e também partilhar alternativas, propor caminhos, vislumbrar um outro futuro que já está em construção”, ressaltam. O arcebispo de Belém, dom Orani João Tempesta, representará a CNBB no Fórum que contará ainda com a presença do secretário executivo do Conic, reverendo Luiz Alberto Barbosa, e do secretário geral da Conferência Episcopal da Suíça, abade Felix Gmer. Em abril de 2005, em Berna (Suíça), a CNBB, o Conic, a Confederação Suíça de Igrejas Evangélicas (SEK) e a Conferência dos Bispos da Suíça assinaram, conjuntamente, a “Declaração Ecumênica sobre a água como direito humano e bem público”.

Libanio comenta a postura de Clodovis sobre a TdL

‘Excesso de zelo metodológico’

João Batista Libanio

Há marcante diferença entre certos ambientes acadêmicos de abertura e diálogo e a repercussão midiática de discussões aí travadas. Some-se a tal um traço da psicologia brasileira, pouco afeita ao debate sereno das ideias sem imiscuir aspectos pessoais, afetivos e emocionais. E quando o tema carrega por si mesmo explosivos ideológicos, o jogo soberano das ideias se faz ainda mais dificultado. Os dois artigos de Clodovis Boff e as críticas que lhes foram feitas por abalizados teólogos da libertação têm causado certa perplexidade num público pouco acostumado a tais confrontos. Até então a teologia da libertação parecia uma fortaleza na defesa dos pobres somente atacada por adversários situados no outro polo ideológico ou eclesial. E agora, alguém que tem um passado profundamente ligado á opção pelos pobres e não renuncia, de modo nenhum, a prosseguir aderindo a ela, traz reparos à maneira como teólogos da libertação têm procedido nesse campo. Santo Inácio aconselha aos orientadores dos Exercícios Espirituais respeitar a verdade do outro, ser acolhedor e mais disposto a salvar a proposição do próximo do que a condená-la (EE. EE. 22). Nesse espírito inaciano, com certa dose de mineirice, tentarei entrar no coração da afirmação dos contendentes, entendê-la e só depois oferecer observações…

Leia o texto completo.

Fonte: Adital – 23/01/2009. O texto foi publicado, primeiro, pelo Jornal de Opinião – Belo Horizonte – edição 1025 – 26 de janeiro a 01 de fevereiro de 2009. Reproduzido também por Notícias – IHU On-Line: 24/01/2009.

III Fórum Mundial de Teologia e Libertação

Aberto o Fórum Mundial de Teologia em Belém

O auditório do Centro Cultural Tancredo Neves (Centur), em Belém, ficou lotado na noite desta quarta-feira, 21, para a abertura do III Fórum Mundial de Teologia e Libertação (FMTL). Dentre as personalidades presentes estavam a governadora do Pará, Ana Júlia Carepa; Leonardo Boff, primeiro conferencista do evento, nesta quinta-feira; os teólogos, padre Sérgio Torres, idealizador do Fórum, e frei Luiz Carlos Susin, secretário do Fórum.

Participaram ainda da cerimônia de abertura os bispos da Presidência do Regional Norte 2 da CNBB (Pará e Amapá), dom Jesus Maria Cizaurre Berdonces (presidente); dom Orani João Tempesta (vice-presidente); dom Carlos Verzeletti (secretário). Além deles, o bispo de Macapá, dom Flávio Giovenale, e de Imperatriz, dom Gilberto Pastana de Oliveira, também prestigiaram o evento.

“O Fórum nos ajuda a revitalizar aquilo que dentro de nossa igreja, às vezes, não estamos acostumados a ouvir. Vai ser interessante ouvir o que as pessoas de fora vão dizer sobre a água. Nós (da Amazônia) já estamos acostumados. Isso pode ajudar a Amazônia”, disse dom Jesus Maria Berdonces.

Um dos idealizadores do Fórum, o chileno padre Sergio Torres recordou o contexto em que surgiu a iniciativa. “O espírito do Fórum Social Mundial também contaminou a teologia que tem muito a aprender e também a compartilhar”, acentuou. O primeiro FMTL aconteceu em 2005, em Porto Alegre, e o segundo no Quênia, em 2007.

O secretário do FMTL, frei Luiz Carlos Susin, acolheu oficialmente os participantes e explicou a dinâmica do encontro que reúne cerca de mil pessoas dos cinco continentes até o dia 25. Lembrando o tema, Susin ressaltou a diversidade que caracteriza a vida e os povos. “A vida fala e adora nos diversos povos. Somos uma família e estamos mais próximos uns dos outros, para o bem ou para o mal. A Amazônia pode nos ensinar. Onde as vidas são acolhidas e cuidadas, ali o próprio Deus é hospedado”, disse.

Já a governadora Ana Júlia Carepa se disse “honrada” por acolher o Fórum e afirmou que também se identifica “com muitos de seus princípios”. Em seguida exaltou as qualidades de seu estado. “O Pará é o estado-síntese da exuberância da Amazônia, também para o bem ou para o mal. É cheio de complexidade”.

Além de conferências abordando o tema Água, Terra e Teologia, o Fórum oferece também o Café Teológico em que serão apresentados filmes e exposições e 40 oficinas.

Fonte: CNBB – 22/01/2009

Claude Geffré: curso/aula inaugural na EDT

A Escola Dominicana de Teologia informa que o seu curso inaugural de Teologia de 2009 será ministrado pelo teólogo francês Claude Geffré do dia 2 ao dia 5 de fevereiro de 2009 e terá como tema: Da Teologia Hermenêutica à Teologia das Religiões.

Claude Geffré nasceu na França (Niort), em 1926. Teólogo herdeiro de uma grande tradição do século XX francês, pertence à Ordem dos Pregadores (Dominicanos). Por mais de 20 anos foi professor de Teologia Dogmática em Le Saulchoir e em seguida, de Hermenêutica Teológica, Teologia Fundamental e Teologia das Religiões, no Institute Catholique de Paris. Em 1996 foi eleito diretor da École Biblique de Jerusalém e é, ainda, membro fundador e colaborador permanente da Revista Internacional de Teologia Concilium. Claude Geffré reside em Paris e é autor de alguns entre os mais importantes textos sobre os efeitos do pluralismo religioso na Igreja e no mundo de hoje.

Data e horário: O curso será ministrado nos dias: 02, 03, 04 e 05 de fevereiro, das 08h00 às 09h30 e das 10h00 às 11h30.

Local: Escola Dominicana de Teologia
Rua São Daniel, 119 – Alto do Ipiranga (Altura do nº 7290 da Rua Vergueiro, a 900 metros do Metrô Alto do Ipiranga), São Paulo – SP.

Pagamento: Inscrições até o dia 20/01: R$30,00. Inscrições após esta data: R$ 40,00. Valor diário: R$10,00. Os alunos matriculados no curso de Teologia da EDT (2009) estão isentos de taxa.

 

Veja também:

PANASIEWICZ, R. Pluralismo religioso contemporâneo: diálogo inter-religioso na teologia de Claude Geffré. São Paulo/Belo Horizonte: Paulinas/Editora PUC-Minas, 2007, 198 p. Resenha aqui.

 

Quem é Claude Geffré?

Religião com ou sem Deus? Um diálogo de Régis Debray com um teólogo. Entrevista especial com Claude Geffré – IHU On-Line: 28/01/2007

“Estamos os dois convencidos da importância do fenômeno religioso na vida das sociedades e dos indivíduos, mas divergimos sobre a natureza da religião”, afirma o teólogo Claude Geffré, frade dominicano, francês, falando do seu diálogo com Régis Debray. Régis Debray, mediólogo, lutou com Che Guevara na Bolívia, foi ministro do governo socialista de François Mitterand e é hoje, um intelectual reconhecido por sua vasta obra.

“Como mediólogo, Régis Debray se interessa antes de tudo pela religião como laço social. É a religião que favorece a coesão e o dinamismo do grupo humano. Seja ele benéfico ou maléfico, é o sagrado que caracteriza a vitalidade de toda sociedade humana. Como teólogo e hermeneuta, interesso-me, sobretudo pelas religiões na questão do sentido. Abordo então as religiões com base em seus textos fundadores e de suas tradições interpretativas” afirma o teólogo nesta entrevista que foi publicada na revista IHU On-Line, no. 207, 4-12-2006.

Claude Geffré, juntamente com Régis Debray, do livro Avec ou sans Dieu ? – Le philosophe et le théologien. Paris: Bayard, 2006. Além disso, ainda no ano passado, publicou o livro De Babel à Pentecôte – Essais de théologie interreligieuse. Paris:Cerf, 2006. Em português, a Editora Vozes traduziu o livro Crer e Interpretar em 2004.

Régis Debray é autor do livro Le feu sacré. Paris:Fayard, 2005. Em português, a Editora Vozes publicou, em 1999, o livro Manifestos midiológicos.

 

A entrevista

IHU On-Line – Nos últimos anos observamos um grande aumento dos estudos das religiões. Como o senhor avalia isso?

Claude Geffré – Ao menos na Europa, pode-se falar há três ou quatro décadas de um retorno do religioso. Ele coincide com certa crise da modernidade se, por modernidade se entende uma razão convencida de si mesma e em conflito com toda tradição e toda fé religiosa. No final do século XX, vários pensadores denunciaram a deriva da razão magnificada pelo Aufklärung , uma razão que se esgota na sua porta instrumental, uma razão que teve como saída fatal as diversas formas de totalitarismo. E, nos países como a França, constatam-se os limites de uma sociedade completamente secularizada e de um laicismo militante e anticlerical que era um tipo de quase religião republicana. Está-se em busca de um laicismo aberto que compreende que o “religioso” é uma dimensão intrínseca da cultura. Se, fala-se à vontade de pós-modernidade, é justamente para designar a pesquisa de uma racionalidade mais fundamental que não seja redutível nem à racionalidade conceptual nem à racionalidade formal das ciências. A ordem do razoável, que é da ordem da ética e do político não está em oposição fatal com o religioso. Mas fala-se das sociedades da América do Norte ou da América do Sul. Estas jamais conheceram uma completa secularização, comparável à da Europa. É por isso que é impróprio falar de um retorno ao religioso. Seria mais apropriado tentar evocar um despertar do fundamentalismo. Ele coincide com o sucesso das igrejas evangélicas pela reação contra a excessiva permissividade moral das sociedades modernas, para conjurar a ameaça do terrorismo internacional e da exploração de nosso meio ambiente.

IHU On-Line – Que conceito de religião orienta sua reflexão enquanto teólogo? Como o senhor fundamenta este conceito e que conseqüência tem isto para pensar as religiões no atual contexto sociocultural?

Claude Geffré – A palavra e a noção de “religião” têm uma origem ocidental. A palavra remonta a Cícero(relegere) e a Lactance (religare). E é certo que a noção de religião para designar uma dimensão estrutural da vida dos indivíduos e das sociedades originou-se de uma utilização corrente a partir do século III sob a influência do cristianismo. Não existe uma palavra para designar a religião nas línguas indo-européias. E muitas sociedades, na África e na Ásia ignoravam a palavra e a noção de religião. A noção de religião pressupõe, na verdade, uma distinção clara entre o sagrado e o profano, distinção que deve muito à noção de criação que é inerente ao monoteísmo judeu-cristão. Mas, se é verdade que a noção de religião não é universal, não é cair no europeocentrismo utilizar hoje a palavra “religião” para designar bem além da civilização ocidental, seja os fenômenos religiosos, seja o próprio registro da vida individual. Como teólogo, recuso uma definição puramente sociológica ou funcional da religião e sou tentado a discernir em todo ser humano um registro próprio que não é redutível aos domínios do político, da ética ou da estética. Há em todo ser humano uma capacidade fundamental ou uma abertura a um absoluto transcendente que foge à imanência da consciência e da história. Mas pode-se falar de experiência religiosa sem que este absoluto seja determinado como um Deus pessoal. Pode-se tratar do Deus otiosus das religiões africanas, da Realidade suprema além dos fenômenos como no hinduismo, do Vazio como no budismo, ou do Tao chinês.

IHU On-Line – O que o motivou, como teólogo cristão, a tratar da questão das religiões – no livro Avec ou sans Dieu? – em diálogo com o filósofo Régis Debray?

Claude Geffré – Na obra, Avec ou sans Dieu ?, aceitei dialogar com o filósofo agnóstico Régis Debray, porque, como mediólogo, ele está muito preocupado em mostrar a permanência do fenômeno religioso nas sociedades modernas. Nisso, ele mantém sua distância em relação ao cientismo e ao laicismo de certo número de representantes das Luzes que ainda confundem o religioso com certo obscurantismo. Além disso, encarregado pelo ministério francês da Educação nacional de um relatório sobre o ensino do fato religioso na Escola, quis mostrar a importância do “religioso” como parte constitutiva da cultura em geral. E, contrariamente à mentalidade dominante dos professores do ensino público, que professam uma neutralidade absoluta em matéria religiosa, sobretudo no caso do cristianismo, ele provou que não somente era possível, mas necessário ensinar o Fato religioso sem cair no confessionalismo ou apologética. Tratava-se, segundo seus próprios termos, de substituir um laicismo de incompetência por um laicismo de inteligência. Mas apesar do título de nossa obra comum, nosso diálogo não diz diretamente respeito à questão do ateísmo. Estamos os dois convencidos da importância do fenômeno religioso na vida das sociedades e dos indivíduos, mas divergimos sobre a natureza da religião. E é por isso que o verdadeiro título de nosso livro poderia ter sido também: La réligion avec ou sans Dieu ? (A religião com ou sem Deus?)

IHU On-Line – Resumidamente, em que consiste sua abordagem hermenêutica das religiões?

Claude Geffré – Como mediólogo, Régis Debray se interessa antes de tudo pela religião como laço social. É a religião que favorece a coesão e o dinamismo do grupo humano. Seja ele benéfico ou maléfico, é o sagrado que caracteriza a vitalidade de toda sociedade humana. É a tese que é subjacente em seu grande livro que tem justamente por título, O fogo sagrado. Como teólogo e hermeneuta, interesso-me, sobretudo pelas religiões na questão do sentido. Abordo então as religiões com base em seus textos fundadores e de suas tradições interpretativas. E, se considero também necessárias suas práticas, seus rituais e sua liturgia, interesso-me pela intencionalidade religiosa que revela ou manifesta esta proliferação de gestos sagrados.

IHU On-Line – Como o senhor situa o lugar e/ou a função da religião na vida dos indivíduos e da sociedade? Considerando a especificidade de sua posição como teólogo, o que o senhor faz questão de enfatizar como acordo e desacordo entre seu pensamento sobre as religiões em relação e o pensamento de Régis Debray?

Claude Geffré – Interrogar-se sobre a função da religião na vida dos indivíduos e das sociedades, é limitar-se a uma abordagem sociológica e psicológica da religião. É – o que me parece – a abordagem de Régis Debray mesmo se ele afirma ser um discípulo de Durkheim. Ele se interessa primeiramente pela utilidade social da religião. Eu prefiro me situar do ponto de vista de uma antropologia religiosa que se interroga sobre a irredutibilidade da dimensão religiosa do fenômeno humano. Isso não revela nem o ter, nem o poder, mas o valer, em questão de sentido, mas não se trata de questões sem respostas. É mais precisamente a resposta a um apelo que vem de fora e precede-nos sempre. Mesmo se a religião é necessariamente um fenômeno coletivo, não posso dissociar a religião da experiência religiosa, pois não há experiência religiosa – ao que me parece – sem experiência de certa gratuidade, comparável à experiência de um amor incondicional ou à experiência da beleza da natureza ou de uma obra de arte. Régis Debray vale-se de um conceito homogêneo do religioso através do tempo e do espaço. Sou mais sensível a um conceito diferenciado do religioso, segundo as épocas, as áreas culturais. Nas sociedades arcaicas, as sociedades sem Estado, a religião era um poderoso fator de coesão social e o homem religioso sentia-se sempre em dívida com relação aos poderes religiosos invisíveis. A história era como confiscada pela natureza plena de sagrado. A noção de criação na religião bíblica e a da encarnação de Deus no cristianismo favoreceu a emergência de um homem livre e responsável por sua história. Esta dessacralização do mundo que coincidiu com o sucesso do monoteísmo judeu-cristão nos convida a não definir exclusivamente a religião como fator de coesão social. Este movimento conduzirá no Ocidente a uma separação do poder religioso e do poder civil e mesmo a um fim do controle da vida dos indivíduos pela religião dominante. Isso, porém, não conduziria ao fim da religião como crença religiosa. Era mais precisamente uma busca da religião de outra forma, definida como uma relação não-alienante com um Deus pessoal.

IHU On-Line – Que caminhos o senhor aponta para a superação da violência e da dificuldade de comunicação entre as religiões no mundo de hoje?

Claude Geffré – A história religiosa da humanidade demonstra-nos que houve muito seguidamente uma ligação entre a religião e a violência. Hoje ainda, constatamos que uma grande religião como o islã pode conhecer uma deriva que chega a ponto de legitimar uma violência assassina em nome de Deus. Seguidamente denunciou-se a intolerância das religiões monoteístas na medida em que elas se reclamam de uma verdade revelada por Deus. Elas produzem o fanatismo religioso e o exclusivismo com relação aos membros das outras religiões. Todas as religiões, contudo, de fato, podem tornar-se violentas desde que elas sejam instrumentalizadas pelo poder político a serviço de uma terra, de uma raça, de uma etnia ou de uma nação. O diálogo inter-religioso tal qual existe já no começo do século XXI deve conduzir a uma conversa entre as próprias religiões ao invés de estarem a serviço de seus próprios interesses e de um espírito de conquista procurem uma emulação recíproca no serviço das grandes causas que solicitem a consciência humana universal: a defesa e a promoção dos direitos do meio ambiente do homem no mundo que está sob a ameaça de um caos ecológico. Não se trata de sonhar com um tipo de super-religião mundial que sacrificaria as riquezas particulares das diversas tradições religiosas, mas de salvaguardar sua própria identidade ao mesmo tempo que manifesta seu respeito e sua estima pela verdade dos outros. Não é cair no relativismo reconhecer que nenhuma religião, nem mesmo o cristianismo, não pode ter a pretensão de totalizar todas as riquezas de ordem religiosa disseminadas na pluralidade das vias religiosas.

IHU On-Line – Como o senhor vê as relações entre ciências e religiões? Que implicações isso tem para a ética?

Claude Geffré – A credibilidade das grandes religiões do mundo está de fato abalada pelos novos resultados dos saberes científicos sobre a origem do universo e do fenômeno humano. Mas, cada vez mais, convém não confundir a originalidade de um ensino religioso em relação aos dados do saber cientifico. É precisamente o erro do fundamentalismo de procurar na Bíblia uma resposta sobre a origem e o fim do cosmos ou sobre a aparição do homo sapiens. Os textos bíblicos não nos fornecem uma resposta sobre a natureza do Big Bang original ou sobre a origem da vida. Eles contêm uma mensagem essencialmente religiosa. É o Papa João Paulo II que, diferentemente dos criacionistas americanos, afirmava que a teoria da evolução era muito mais que uma simples hipótese científica. Justamente é o próprio de uma abordagem hermenêutica da Escrita, distinguir bem a permanência de uma mensagem religiosa ou ainda uma revelação que interpela o homem atual e, também as “representações do mundo” que acompanham esta mensagem ao mesmo tempo que estas “representações” não fazem mais parte do credível disponível do homem moderno. Não é somente próprio de nossa representação do universo. É igualmente verdade de nosso saber inédito sobre as leis da reprodução humana, sobre a sexualidade, sobre as relações do homem e da mulher etc… Será necessário levar em conta no futuro de uma interpelação recíproca entre as exigências de uma técnica secular. Existe na verdade certo consenso da consciência humana universal sobre o que é propriamente contrária ao humano verdadeiro. E as religiões que não respeitam as aspirações da consciência humana são convidadas a uma reinterpretação criadora de seus textos fundadores e de suas tradições.

IHU On-Line – Que aproximações entre religião, arte e política o senhor considera importantes na cultura atual?

Claude Geffré – Na cultura moderna, a consideração do fator religioso é uma vantagem importante na paz social. Os decididores políticos devem respeitar a liberdade religiosa de seus concidadãos. Deve ser possível promover uma cidadania que assume um pluralismo religioso e cultural cada vez maior. Este pluralismo deve enriquecer uma sociedade civil que, antes de ainda fazer apelo a um Estado-providência da prova de criatividade na área do serviço dos mais necessitados e dos excluídos de nossas sociedades modernas sob o signo do perfil e da obsessão da conquista. Além disso, ante os conflitos intermináveis que ensangüentam o Oriente Médio, é de responsabilidade histórica de os homens políticos denunciarem os fanatismos religiosos, de fazerem ouvir a voz da razão, de lembrarem as exigências do direito internacional e de praticarem a arte do compromisso. Não há paz entre os povos sem justiça e não há justiça sem perdão. Enfim, não se deve jamais esquecer as relações estreitas entre a religião e a arte caso se queira salvaguardar o imenso patrimônio cultural da humanidade. O fogo sagrado das religiões esteve na origem de uma formidável explosão de formas simbólicas na área da escultura, da pintura, da arquitetura. É fato nas artes primitivas nas civilizações mais antigas; é fato em Sumer e no Egito; é fato nas grandes religiões do Extremo-Oriente; é fato no Ocidente da Idade-Média latina e no Renascimento. É sempre o caso das formas mais abstratas da arte sacra contemporânea. No domínio da literatura, da ficção e do cinema, a liberdade de expressão e então de crítica das crenças e das práticas religiosos tornou-se total. Esta critica pode estar no limite da blasfêmia. Tal limite não pode ser superado se ele fere gravemente a sensibilidade de tal grupo religioso e compromete a ordem pública de uma sociedade democrática sob o signo da pluralidade religiosa.

A teologia entende a Amazônia?

Teologia Amazônica: o reencontro entre o ser humano e a natureza. Entrevista especial com Antonio Carlos Teles da Silva

Com mais de seis milhões de hectares, a Amazônia, reconhecida como Patrimônio da Humanidade pela Unesco, tem tanta diversidade natural que está dividida em 23 eco-regiões. Cerca de 60% de toda essa diversidade fica em território brasileiro, dando vida a nove Estados do país.

Não é novidade nenhuma, porém, a relevância dos riscos que esse imenso ecossistema vem enfrentando por causa da ganância do homem. Mas como seu próprio nome indica, essa guerreira, como as amazonas da mitologia grega, está na vanguarda da nossa civilização.

“O que acontecer à Amazônia aponta para o que pode acontecer ao planeta”, afirma o doutor em Teologia Antonio Carlos Teles da Silva. Em entrevista concedida por e-mail à IHU On-Line, o estudioso da cultura e da religiosidade da Amazônia afirma que a região tem uma “importância simbólica crucial no atual momento, como símbolo do desafio ecológico”.

Teles, que irá participar dos debates do III Fórum Mundial de Teologia e Libertação, em Belém do Pará, nos próximos dias 21 a 25, é graduado em Teologia pelo Seminário Presbiteriano do Norte e licenciado em História pelo Centro Universitário Metodista do Sul (IPA). É também mestre e doutor em Teologia pela Escola Superior de Teologia (EST), de São Leopoldo, com pesquisas que abordam, respectivamente, “As origens do Movimento Ecumênico na Amazônia Paraense” e “O Ethos Cultural Amazônico em Dalcídio Jurandir”, em que aborda a obra do escritor marajoara como aporte para a construção de uma Teologia Amazônica.

 

Confira a entrevista.

IHU On-Line – Quais são as principais questões, críticas e desafios que o debate ecológico apresenta à teologia?

Antonio Carlos Teles da Silva – Sem dúvida, o principal acento é de natureza ética, de responsabilidade amorosa para com a criação de Deus. De certa forma, o cristianismo justificou, historicamente, o antropocentrismo que está na raiz da atual crise ecológico-ambiental. Isso significa a necessidade de elaboração de uma nova antropologia, que tenha a competência reintegradora e que reaproxime amorosamente o ser humano e a natureza. É obvio que essa reconstrução contém uma inerente crítica aos padrões atuais de desenvolvimento e progresso, bem como ao estilo de vida das sociedades atuais, voltados para a competição e o consumo.

IHU On-Line – Que contribuições e críticas os recursos éticos e espirituais das tradições religiosas podem oferecer para contribuir com o debate sobre desenvolvimento e sustentabilidade e para o enfrentamento da crise ambiental atual?

Antonio Carlos Teles da Silva – Aqui, temos a necessidade de perceber a surpreendente convergência entre os novos rumos da ciência moderna e de algumas tradições espirituais milenares. Desde Einstein e a relatividade, as novas percepções sobre a natureza da realidade, possibilitadas pela física quântica, por exemplo, demonstram que a nova ciência se aproxima de tradições como o Taoísmo, das religiosidades andinas e, no caso específico, da religiosidade de culturas amazônicas originárias. Não há saída para a atual crise ecológica planetária sem uma profunda transformação cultural, que passe pela compreensão da integralidade da criação, que é uma percepção presente em muitas dessas tradições.

IHU On-Line – Como o imaginário de sobre o “futuro” que caracteriza a escatologia cristã se situa em relação às preocupação com o futuro próprias da ecologia atual? Em que ajuda? Em que atrapalha?

Antonio Carlos Teles da Silva – Existe uma escatologia elaborada nos centros hegemônicos que aponta para o abandono das preocupações históricas presentes em função de uma visão fatalista e muitas vezes catastrófica em relação ao futuro do planeta. Trata-se de um determinismo pré-milenista [1], que transfere todas as esperanças humanas para o âmbito da transcendentalidade. Sem dúvida, essa é uma visão condicionada ideologicamente que exerce uma função politicamente desmobilizadora. Há um texto bastante conhecido no Apocalipse, capítulo 21, dentre tantos outros, que apontam para outra forma de compreensão: o Reino de Deus se concretiza historicamente, dentro do mundo presente, através de novos céus e de uma nova terra, transformada e redimida pela boa vontade e pela harmonia entre os seres humanos. A obra redentora de Deus em Jesus Cristo concretiza o grande propósito divino de harmonia tanto dos seres humanos entre si, como entre os seres humanos e a natureza. O Reino de Deus se concretiza historicamente nesse convívio belo e benfazejo sobre esta terra. A esperança cristã é antes de tudo a realização desse propósito divino.

IHU On-Line – Quais podem ou devem ser os traços de uma teologia ou paradigma teológico que assume o compromisso com a causa ecológica?

Antonio Carlos Teles da Silva – O compromisso libertador ecológico da teologia deve partir da compreensão de que a miséria e a crise ecológica são faces de uma mesma realidade, e têm causas comuns, como a ambição e a sede ilimitada de poder e consumo. Dessa forma, a intuição básica da teologia da libertação de opção pelos mais fracos continua pertinente ante as agressões ao meio ambiente. São realidades indissociáveis, e, como enfatiza Leonardo Boff, numa situação de desastre ecológico, as primeiras vítimas são os mais pobres. Ao mesmo tempo, esse compromisso deve partir de uma compreensão adequada da realidade. Os novos paradigmas científicos referidos apontam para a necessidade de uma concepção integral da realidade, das múltiplas interconexões e da teia de relações que constitui a vida. É necessária a superação do paradigma científico da modernidade, não por ser errado, mas por ter se tornado obsoleto e não dar mais conta da complexidade que se apresenta. Superação do paradigma mecanicista cartesiano baseado em causa-efeito pelo paradigma holístico de múltiplas inter-relações. A teologia há de perceber a complexidade da realidade que, ao invés de estranha, é bela e convidativa. É necessário que a elaboração teológica se deixe enredar por aquilo que Fritjof Capra [2] chama de Teia da Vida. Assim, a teologia contribuirá na construção de uma nova cultura planetária, integrada e ecológica.

IHU On-Line – O senhor afirma que a Amazônia não pode mais ser uma “espécie de subtema da questão ecológica”. Como a teologia interpreta a importância dessa região?

Antonio Carlos Teles da Silva – A teologia ainda não consegue interpretar a importância da Amazônia. De forma geral, há uma enorme ignorância nacional sobre o que é a Amazônia e quem são os amazônidas. Na verdade o processo de destruição da região assenta-se nessa ignorância. A Amazônia adquiriu uma importância simbólica crucial no atual momento, como símbolo do desafio ecológico. De certa forma, penso que o que acontecer à Amazônia aponta para o que pode acontecer ao planeta. Isso tem sido percebido especialmente no exterior, e, infelizmente, no Brasil, ainda impera esse desconhecimento, ou, no mínimo, a não-consideração dessa importância. A concepção hegemônica sobre a Amazônia descreve um império do natural, do selvagem e do exótico, ao mesmo tempo em que invisibiliza o histórico, o humano e o cultural. Isso está no cerne da sequência de políticas oficiais equivocadas, implantadas sem consideração às peculiaridades regionais, como por exemplo as grandes migrações compulsórias sob o discurso do vazio demográfico, entre outras tantas. As representações construídas sobre a região, “pulmão do mundo”, “inferno verde” etc., também colaboram para a construção mítica em detrimento do real cotidiano das populações. Proponho uma releitura da Amazônia a partir de sua própria culturalidade, ou uma leitura do mundo a partir da cosmologia cabocla. Essa releitura, privilegiando a cosmovisão cabocla ribeirinha, é meu suporte para uma reflexão teológica sobre a Amazônia. Levo em conta que esse ethos cultural passa por uma violenta erosão, com evidente perda de capacidade de convívio harmonioso com o meio. Ao mesmo tempo, qualquer alternativa para a região passa, necessariamente, pela redescoberta dessa culturalidade herdada das antigas populações indígenas. Penso que, diante dessa realidade, a teologia tem uma enorme tarefa em repensar a região a partir de sua opção pelo invisibilizados, compreendendo essa culturalidade única como fundamental para o enfrentamento do desafio ecológico.

IHU On-Line – Qual é o papel das populações locais, dos governos e das igrejas para manter vivo esse ecossistema?

Antonio Carlos Teles da Silva – O movimento ecumênico na Amazônia tem uma história rica de defesa das causas da região. Nasceu no inicio da década de 1980, a partir das mobilizações populares contra a violência agrária no Araguaia e pela libertação dos padres franceses Aristides Camió e François Gouriou, presos injustamente com mais 13 posseiros, dando origem ao Movimento pela Libertação dos Presos do Araguaia (MLPA). O Ecumenismo na Amazônia tem compromissos de origem com a defesa da região, de seu povo e de sua cultura. Infelizmente, com raras e honrosas exceções, esse movimento tem sua articulação enfraquecida ultimamente, por conta principalmente da submissão de algumas igrejas à lógica do mercado religioso e à competitividade eclesiástica. Em muitos casos, os compromissos de luta e solidariedade têm sido substituídos pela prioridade ao crescimento institucional. Os compromissos assumidos com a unidade e com as lutas populares diluem-se em função de práticas religiosas de resultados imediatos. Isso é trágico. Na prática isso tem se constituído numa enorme perda na capacidade de mobilização e luta. Perde-se uma oportunidade histórica de mobilização da população local em defesa da Amazônia, desperdiçando a possibilidade do testemunho de uma espiritualidade envolvida na causa amazônica e ecológica junto tanto às populações locais, como junto aos governos.

IHU On-Line – Como a cultura amazônica pode nos ensinar a lidar com os símbolos e as realidades da água e da terra?

Antonio Carlos Teles da Silva – As culturas originárias amazônicas, herdadas das milenares culturas indígenas possuem uma tradição profunda e inerentemente ecológica. Fugindo aqui de qualquer idealização, é possível afirmar que, nessas culturas, água, terra, árvores, animais, enfim, todos os elementos que constituem a natureza são considerados como possuidores de consciência e vida. Todos são seres de relações, que geram uma cultura de comunhão e que se manifesta em intensas relações simbióticas de harmonia e complementariedade mútua. A modernidade chegou à Amazônia como crise, de forma distorcida e incompleta, baseada no pressuposto de oposição inerente entre cultura e natureza. A natureza-lar-aconchego passou a ser tratada como empecilho ao progresso e ao desenvolvimento. Essa concepção está explicita em muitas das primeiras visões sobre a Amazônia e nos escritos dos primeiros intérpretes da região, como grande exemplo, Euclides da Cunha. Essas concepções, baseada ainda no positivismo, se concretizam na região por meio das políticas de governo, especialmente no período militar. Os resultados são óbvios: a violenta erosão do ethos cultural originário pela imposição da mentalidade de competição e consumo. O caboclo amazônico tornou-se o principal poluidor de seu mundo. Isso é o pano de fundo da devastação que a região sofre.

IHU On-Line – Como se dá a mobilização social e ecumênica pela defesa da Amazônia e pelo compromisso com a realidade local?

Antonio Carlos Teles da Silva – Alguns pressupostos da Teologia da Libertação precisaram ser necessariamente revistos, o que gerou uma grande diversificação de temas e enfoques, com aprofundamento de temas específicos, trazendo à tona a questão ecológica como um dos temas mais urgentes e decisivos. Essa reciclagem mantém os pressupostos e intuições básicas fundamentais, como a opção pelo desfavorecidos e o compromisso com a dimensão humana acima da dimensão econômica, mantendo-se assim a postura crítica à estrutura de desigualdade e à economia de mercado. Como já foi dito, a questão dos pobres e a questão ecológica são indissociáveis. A Teologia libertadora-ecológica que se desenha parte do pressuposto elementar que, mantendo-se o atual nível de exploração e exaustão dos recursos naturais, o planeta chegará a um ponto irreversível, colocando em risco a própria existência da vida sobre sua face. Fica evidente a dimensão da urgência e a necessidade da teologia ultrapassar sua índole especulativa e tornar-se fator de mobilização. Penso que o Fórum realizado na Amazônia pode representar um marco decisivo, desde que não se repitam os erros cometidos sobre a região, de apenas se trazer respostas prontas, sem perceber e entender a região como ela é. Um exercício fundamental nesse momento crucial de reflexão será ouvi-la, perscrutar seu povo e sua cultura, e perceber, nessa cultura periférica e em franca erosão, pistas decisivas para uma teologia profundamente ecológica.

IHU On-Line – Quais são os principais desafios e possibilidades que a Teologia da Libertação enfrenta hoje, no que se refere à temática da ecologia?

Antonio Carlos Teles da Silva – Logicamente o próprio tema já indica o eixo principal de compromisso libertador-ecológico para outro mundo possível. Como já foi dito, ecologia e libertação são eixos indissociáveis. Penso que referências de uma cultura inerentemente ecológica podem ser encontradas na vivência dos próprios caboclos amazônicos. Minha preocupação principal é fazer uma releitura da Amazônia a partir de sua culturalidade como suporte para uma Teologia amazônica. Penso que mais do que teologia na Amazônia seja possível uma Teologia Amazônica, que considere, além da culturalidade, a cosmovisão e a índole cabocla, incluindo sua condição humana e existencial.

IHU On-Line – Pode esboçar alguns pontos principais que vão ser debatidos no Fórum, especialmente na conferência que o senhor vai apresentar?

Antonio Carlos Teles da Silva – Proponho algumas ênfases específicas, como a questão identitária, ante a rejeição da condição cabocla, consequência da invisibilização histórico-cultural. Faço essa leitura a partir da obra do escritor caboclo marajoara Dalcídio Jurandir, cujo ciclo enfoca essa condição de vida. Dalcidio Jurandir, embora possa ser incluído entre os melhores escritores da literatura nacional, sofre igualmente a mesma invisibilização, sendo praticamente um desconhecido do público leitor.

Outra ênfase que julgo fundamental é a importância da água como definidor de um determinado modo de vida e, consequentemente, da identidade cultural cabocla. A partir da relação peculiar das populações caboclas ribeirinhas do Marajó com a água, refletida nos seus modos de vida, na sua cosmologia e no seu ethos cultural, tão íntima e profundamente retratados por Dalcídio Jurandir, podemos intuir uma Teologia cujo nexo central de compreensão seja essa relação ontológica entre o ser humano e a natureza-água. Portanto, numa perspectiva libertadora-ecológica, uma possível Teologia das Águas Amazônicas deve pretender ir muito além de uma postura e de um apelo meramente preservacionista em relação à natureza. Mesmo não podendo prescindir dessa defesa ambiental, vislumbramos a possibilidade de um mergulho de alma e corpo inteiros nas implicações ontológicas dessa vivência simbiótica, abrindo outras possibilidades promissoras de uma Teologia de reencanto e reencontro entre o ser humano e a natureza. Dessa forma, a proposta de uma Teologia das Águas Amazônicas, de cunho inerentemente libertador e ecológico, deve ter como ênfases norteadoras, entre outras possíveis, alguns pressupostos essenciais:

Reconhecimento do lugar vital da água não apenas para a sobrevivência humana, mas também para seu autorreconhecimento, enquanto parte de um projeto criador no qual há propósito e amor. Reconhecimento da culturalidade das águas como elemento decisivo para um convívio amigável e parceiro, numa nova dimensão na relação entre o ser humano e a natureza. Percepção da extraordinária capacidade de autorregulação e autorregeneração do mundo das águas amazônico, como sistema aberto a novas possibilidades de convívio simbiótico. Reconhecimento da convergência entre as percepções da nova ciência multidisciplinar holística, e o ethos cultural original amazônico, naquilo que possui de intimo entrelaçamento com a natureza-água, e o ser humano como partícipe dela, tendo-a como parte de si próprio.

Notas:

1. O pré-milenismo defende que a segunda vinda de Cristo se dará antes da inauguração do reino que durará mil anos (o milênio). Então, inaugura-se um novo milênio de paz, quando Ele estará na terra reinando. Os pré-milenistas ensinam que, na segunda vinda de Cristo, os santos que estiverem vivos e os que estiverem mortos receberão corpos glorificados e imortais. Eles encontrarão Cristo nos ares e retornarão para governar com ele a terra por mil anos. Esse período anos será de paz e justiça mundial. No final desses mil anos, Satanás será solto de sua prisão e reunirá um exército de incrédulos. Haverá um período de perturbação, com uma grande batalha (a do Armagedon). Cristo, então, ressuscitará todos os incrédulos que tiverem morrido ao longo da história, e estes comparecerão diante dele para o julgamento final.

2. Fritjof Capra nasceu em 1939 e é um físico austríaco, cientista, ambientalista, educador e ativista. Ganhou fama internacional após lançar “O tao da física” (Cultrix, 2000), no qual discorre sobre os paralelos entre a física quântica e o misticismo oriental. Também é de sua autoria “O ponto de mutação” (Cultrix, 1982), que já está em sua 25º edição, em que explora as mudanças no paradigma social que acompanham as descobertas científicas. Atualmente, vive em Berkeley, na Califórnia. Fundou o Center for Ecoliteracy, uma instituição que forma profissionais para ensinar ecologia nas escolas. É professor do Schumacher College, um centro de estudos ecológicos na Inglaterra. Em português, foram publicados, entre outros, os livros: “A teia da vida” (Cultrix, 1997), “Alfabetização ecológica” (Cultrix, 2003) e “A ciência de Leonardo Da Vinci” (Cultrix, 2008).

Fonte: IHU – 19/01/2009